Dans [**notre déclaration préalable*], nous avons souligné l’impréparation de cette rentrée hors norme en raison de la crise sanitaire, et le décalage entre les priorités ministérielles (évaluations à tout crin) et celles des enseignant-es (restaurer un climat de classe serein). Nous avons aussi regretté que le Ministère de l’Education ne se soit pas doté de moyens à la hauteur de cette situation exceptionnelle comme l’a fait la ministre italienne.

En réponse au déficit d’enseignants dans le Gers, le DASEN a confirmé qu’ un recrutement de personnels contractuels était en cours, ce que les élu-es du SNUipp/FSU ont dénoncé.

[*Rythmes scolaires :*]
– Situation de Cologne/ Saint-Georges :
Suite à un vote différent au sein du conseil d’école du printemps dernier ( 2 écoles d’un même RPI auraient dû fonctionner sur des rythmes différents voir ICI ) car la volonté de la communauté des communes d’harmoniser à 4j n’était pas partagée par tous les membres de la communauté éducative, le précédent DASEN avait souhaité que soit organisé un nouveau conseil d’école. Il a été fait mais n’a pas abouti à un consensus. Avant son départ, il a donc arbitré et choisi le rythme de 4 jours au détriment du choix d’une des écoles.
[**La FSU regrette que la collectivité impose à une école un rythme scolaire quel qu’il soit. Elle rappelle que notre hiérarchie a déjà imposé d’autres choix ailleurs dans le passé, empêchant des écoles de revenir à 4j malgré l’avis favorable des conseils d’école. L’argument alors développé disait que la règle est 4,5 jours et que ce n’est qu’à titre dérogatoire que les écoles peuvent fonctionner sur 4 jours. Il est plus que dommage que notre hiérarchie ne choisisse d’appliquer les textes que lorsqu’ils vont dans le sens des collectivités*].

– Allongement de la pause méridienne sur deux écoles pour permettre un service de restauration en conformité avec les recommandations liées à la crise sanitaire. Ces modifications ne sont valables que pour la durée d’application du protocole sanitaire.

[*Carte scolaire : ajustements de rentrée*]
Il restait 1,25 poste en réserve, autant dire trop peu de postes au vu des besoins

Ouvertures :
– Miradoux + 0,25 de décharge
– RPI Arblade- Saint Griède- St Martin (+1 probablement sur Saint-Martin avec une réorganisation des effectifs)

Fermeture :
– Laguian-Mazous, car il n’y avait aucun élève inscrit dans cette école suite à la fermeture de l’école maternelle du RPI lors de la carte scolaire du printemps.

Transformation d’un poste d’adjoint élémentaire à Vic-Fezensac en poste d’ajoint habilité en occitan, pour une mise en place de l’enseignement renforcé de l’occitan cette année (avec un projet d’école bilingue par la suite).

Le SNUipp/FSU a porté d’autres besoins d’ouvertures (Montégut, Panassac, L’Isle de Noé, Nogaro...)

– Sur l’école de Montégut :
à défaut d’ouverture de poste, une remplaçante est positionnée tous les matins, pour l’instant (jusqu’à quand ?), malgré la situation tendue du remplacement.
– A la maternelle de Nogaro :
pour le DASEN, la même solution ne semble pas possible pour l’instant, mais un supplément ponctuel de décharge sera mis en place, avec l’appui d’un titulaire de secteur.

A noter que 2 postes de psychologues scolaires restent vacants, Mirande et Nogaro. La DSDEN essaye de trouver preneurs...

[*AESH / PIAL*]
En réponse aux questions de la FSU32, le nouveau DASEN a indiqué que 18 PIAL sont en place pour cette rentrée 2020 dans l’enseignement public, co-pilotés par les IEN et les chefs d’établissements du 2nd degré. Les écoles et collèges actuellement hors PIAL ont vocation à intégrer des PIAL (déjà existants ou à créer) pour l’année scolaire 2020-2021.

Leur coordination sera assurée par les Enseignants Référents qui ont une quotité de 25% de leur temps consacrée à cette mission.
– [**La FSU32 a fait part de son interrogation quant à cette double casquette fort peu commode puisqu’ils vont de fait être "prescripteurs" et "gestionnaires" des emplois AESH de leur secteur d’intervention.*]

L’ensemble des établissements scolaires d’un PIAL ne doivent pas être distants de plus de 25kms avec la « tête de PIAL » et les recommandations quant au nombre d’AESH sont entre 20 et 100 par PIAL. Le DASEN s’engage à ce que les AESH n’aient pas à se déplacer au-delà de 20 kms et propose de les questionner pour connaître leurs préférences.
–
[**La FSU32 a rappelé le faible salaire des personnels AESH et souhaité qu’ils ne deviennent pas corvéables à merci, en devant accepter des missions très variées (distance, diversité des élèves à accompagner selon leur âge et profils).*]

Pour la FSU32, cette organisation ne ressort que d’une logique comptable : mutualiser les moyens d’accompagnement (ou plutôt le manque de moyens) et ce n’est pas l’affichage de 96% de notifications "pourvues" - qui va nous rassurer.

CTSD du 3 septembre 2020

CTSD du 3 septembre 2020