Rentrée 2019, le nouveau recteur de l’académie de Toulouse communique largement sur la transformation en profondeur l’accompagnement des élèves en situation de handicap :
les PIAL (Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisés) seraient une nouvelle forme d’organisation qui favorisent « la coordination des ressources au plus près des élèves en situation de handicap pour une meilleure prise en compte de leurs besoins ».

Ben voyons ….
A plus de deux semaines de la rentrée 2019 dans le Gers :
– de nombreux élèves ayant une notification n’ont toujours pas d’accompagnant et ne savent pas si ce droit sera effectif
– les équipes enseignantes et les AESH sont mis à mal
– des personnels AESH en PIAL 2nd degré découvrent à la rentrée qu’ils devront accompagner 2 voire 3 élèves, avec notification d’accompagnement individuel et/ou en mutualisé, dont les quotités cumulées représentent parfois jusqu’à 2 fois leur temps de travail hebdomadaire. Charge aux collègues de s’en débrouiller ....

Très loin de la communication officielle, c’est à une véritable maltraitance institutionnalisée à laquelle ont droit les élèves et les accompagnant-es.
Les PIAL, outil de gestion au service de la flexibilité ne sont ni au service des élèves, ni au service d’une amélioration du métier d’AESH. Sous couvert d’un discours lénifiant sur l’école inclusive, c’est le tour de passe-passe qu’a trouvé l’Éducation nationale pour "endiguer" une augmentation régulière des notifications MDPH.

Le SNUipp-FSU32 s’engage auprès des équipes pour le respect et la réussite des élèves en situation de handicap. Il s’engage depuis maintenant de nombreuses années auprès des accompagnant-e-s pour le respect de leurs droits et l’amélioration de leurs conditions de travail.

PIAL : nouvelle forme de «désorganisation »

PIAL : nouvelle forme de «désorganisation »