Dans [**notre déclaration préalable*], nous avons souhaité réagir aux propos indignes du ministre qui jette l’opprobre sur ses agents, les suspectant de ne pas transmettre les valeurs de la république.
Nous sommes ensuite revenu-es sur la rentrée qui s’est faite avec le recrutement de 15 contractuels. Nous avons aussi dit notre opposition aux changements concernant les directeurs d’école voulus par la loi Rilhac et notre rejet de l’expérimentation annoncée par le président Macron à Marseille.

Le Dasen a répondu partiellement disant qu’il souhaite l’unité sur la question de la laïcité. Il indique que tous les enseignant-es recevront une formation dans les 4 ans à venir.
Il a ensuite présenté des projets pour le territoire dont celui de territoire éducatif rural sur le secteur Eauze/Cazaubon/Nogaro.
– La FSU a demandé à ce que les représentant-es des personnels soient associé-es aux travaux concernant ce dossier. De prime abord, il s’agit encore une fois de passer des contrats avec des partenaires (CAF, élu-es...) qui risquent de se traduire par une différence de traitement entre les élèves du département. Bien entendu, sous couvert de mutualisation des moyens, il faudra se partager la pénurie.

A l’ordre du jour, il était question des ajustements de carte scolaire de rentrée déjà présentés en CTSD (une ouverture à Pauilhac et 2 transformations de postes pour assurer l’enseignement de l’occitan sur l’Isle-Jourdain Anne Franck et Paul Bert)
A propos de l’occitan, la FSU a souligné la nécessité de créer des postes, avec une dotation dédiée, alors que cela se fait actuellement à moyens constants sur la dotation/taxation départementale. La volonté du département d’étendre le bilinguisme occitan ne peut pas se limiter à la création de postes d’adjoint-es et laisser penser que le travail est fait. Pour la FSU, toute implantation de nouveau dispositif bilingue nécessite forcément une montée en charge et doit prendre en compte que ces enseignant-es doivent pouvoir être remplacé-es ou travailler à temps partiel. Le besoin de formation pour les personnels volontaires est aussi une réalité que le DASEN ne peut ignorer.

Un ajustement des horaires pour l’école de Monguilhem a été acté. Il s’agit d’une régularisation.

Concernant le second degré, des situations compliquées ont été signalées par la FSU, notamment sur les dispositifs Ulis surchargés, comme c’est le cas au collège de Condom, qui compte aussi un nombre croissant d’élèves allophones et pas moins de 30 élèves en classe de troisième.

Compte-rendu du CDEN du 21 octobre 2021

Compte-rendu du CDEN du 21 octobre 2021