– CHSCT du 8 avril / Point COVID
– Vaccination : ailleurs, c’est comment ?
– CDEN rythmes scolaires
– Outils numériques, caramba, encore raté !
– Audience avec le DASEN
– Pas de profits sur la pandémie !

[*CHSCT du 8 avril / Point COVID*]

A la demande du DASEN, un CHSCT-SD spécial Covid s’est tenu le 8 avril en visio conférence. Une liste de questions émanant quasiment toutes de la FSU a été transmise en amont de l’instance et a tenu lieu d’ordre du jour.

Accueil des enfants de publics prioritaires, situation des AESH, problème de mode de garde du fait du décalage des vacances, réunions formation continue..., information venant des familles sur les cas contacts ou positifs... toutes les réponses de l’administration en lisant le compte-rendu du CHSCT-SD ICI
Lire la déclaration préalable ICI
Des questions ? des réponses ICI
Les dernières infos : confinement saison 3 ICI

[*Vaccination : ailleurs, c’est comment ?*]

Alors que le gouvernement ne change pas de cap sur la vaccination des enseignantes et enseignants, regarder les choix fait ailleurs montre bien l’inanité de la gestion pandémique dans notre pays. Et la légitimité des revendications de la FSU !

Alors que l’épidémie flambe partout dans le monde, différentes stratégies se sont mises en place. Un état des lieux a pu être effectué lors d’un webinaire organisé par l’internationale de l’éducation (IE) le 11 mars dernier.

Le bilan est sans appel : la vaccination des personnels des écoles est majoritairement engagée.

Une raison de plus que d’exiger, dès maintenant, la vaccination pour celles et ceux qui le souhaitent, ici, chez nous : signer la pétition

[*CDEN rythmes scolaires*]

Le SNUipp/FSU a donné son avis sur la question avant d’évoquer les situations particulières :
En l’absence de cadrage national, nous pensons que la position qui s’exprime dans les conseils d’école doit être prépondérante. En effet nul n’y vote sur un simple coup de tête,il y a partout au contraire un long travail fait en amont, avec de nombreux échanges. Il s’agit d’un échelon de la démocratie locale.
Dans quelques situations, l’avis des conseils d’écoles n’est pas suivi et nous le regrettons. Si la position des conseils d’écoles n’est pas prise en compte, il ne faudra pas s’étonner d’un désintérêt pour cette instance et de difficultés chaque année à avoir des représentants des parents élèves prêts à s’y investir. Il ne faudra pas s’étonner de manière plus générale du désintérêt grandissant des citoyens pour la chose publique.
Lors du CTSD, nous avions obtenu que les avis des conseils d’écoles de la communauté Astarac Arros en Gascogne soient suivis et que ces écoles puissent passer à 4j. L’argument initial avancé par l’IEN sur l’impossibilité de placer les APC après le passage du bus n’ayant pas tenu face aux arguments du SNUipp/FSU (aucun texte ne l’exige).
A propos de Castelnau-Barbarens, la demande du conseil d’école était de libérer le vendredi après-midi en lieu et place du jeudi après-midi. Cette demande était liée à un constat de fatigue des enfants. Le DASEN estimant qu’il y a un risque d’absentéisme n’a pas donné un avis favorable. Le SNUipp/FSU indique que, sur le terrain, cette décision n’est pas pas comprise car des TAP sont prévus l’après-midi libéré et que l’autre école du RPI fonctionne sur temps solaire le vendredi après-midi, ce qui réduit grandement le risque d’absentéisme.
A Sainte-Christie, le conseil d’école s’est prononcé pour un passage à 4 jours. C’est bien la mairie qui a la compétence scolaire, mais l’agglomération du grand Auch, compétente sur le périscolaire, n’y est pas favorable. Le Dasen s’oppose donc à la demande du conseil d’école. Le SNUipp/FSU regrette que l’avis du conseil passe après l’organisation périscolaire.
Le président de l’agglomération du grand Auch précise que tous les maires ont pu donner leur avis mais qu’une harmonisation est souhaitable. Nous avons indiqué qu’une école fonctionne sur un rythme de 4 jours sur ce territoire depuis la rentrée précédente sans que cela pose de problème.

Quelques réflexions toujours d’actualités : ICI et LA
lire la déclaration préalable ICI

[*Outils numériques, caramba, encore raté !*]

Mardi 6 avril, les enseignants ont vécu ce qu’ils avaient vécu le 16 mars lors de la première fermeture de tous les établissements scolaires. Tous les serveurs utilisés pour assurer l’enseignement à distance ont flanché : les ENT d’Occitanie, Pronote, qui a connu aussi quelques instants de défaillance avant de se reprendre, les sites du Cned, Ma classe virtuelle et La classe à la maison ont été hors service la plus grande partie de la journée.

Tout était comme en mars 2020, sauf qu’on était un an plus tard. Alors que le ministre dit partout que tout est prêt et que de grands progrès ont été faits, les enseignants se sont retrouvés sans outil pour travailler avec leurs élèves.

Après avoir prétendu que les protocoles sanitaires étaient suffisants dans les écoles, Jean-Michel Blanquer maintient l’idée que l’enseignement à distance était opérationnel, coûte que coûte, cyber attaques et taille des tuyaux comprises !

[*Audience avec le DASEN*]

Nous avons rencontré à sa demande, le DASEN le 25 mars.
Lors de cette audience nous avons évoqué plusieurs sujets :

- De manière générale, nous avons regretté la diminution du dialogue social (moins d’instances) et le fait que les IEN n’y assistent pas forcément. Ce sont des interlocuteurs importants quand une situation précise est évoquée. En leur absence nous n’avons pas toujours les éclaircissements nécessaires.

- Il n’y aura pas de CAPD à propos des demandes de temps partiel. Par contre, en cas de recours pour un refus de temps partiel, la CAPD doit être réunie, si vous êtes dans ce cas, contactez le SNUip/FSU du Gers. En réponse à nos inquiétudes, le DASEN s’est dit ouvert sur le sujet, car une position de refus systématique des demandes sur autorisation ne lui ferait gagner que peu de postes et risquerait de mettre en difficulté les personnels. La quotité de 80% restera possible.
A propos de la composition des postes de titulaires de secteur, il faudra prendre en compte l’arrivée d’alternants, c’est à dire les étudiants se destinant à être prof des écoles et ayant signé un contrat avec un tiers-temps en situation de classe. A priori, ils devraient faire des stages en responsabilité et des décharges de direction.

- Nous l’avons interpelé à propos de situation où des élèves présentant des troubles du comportement perturbent grandement le fonctionnement des classes ce qui rend très difficile l’exercice de notre métier. Le DASEN dit vouloir mettre en place une commission de suivi des élèves présentant des troubles du comportement. Nous lui avons indiqué que le CHSCT travaille aussi sur ce sujet (ce que le DASEN qui préside cette instance a semblé ignorer) et a fait des préconisations pour améliorer les conditions de travail des enseignant.es.

- Nous l’avons aussi alerté sur des dérives que nous avons observées dans les réseaux sociaux ou sur internet ( communications internes à un établissement rendue publique, notations et commentaires sur des écoles et leurs personnels).

- Le projet enfant dans la nature, apprendre dehors
En réponse à nos interrogations et à nos craintes de surcharge de travail pour les directrices et directeurs, le DASEN nous a assuré que seules les écoles volontaires y participent et qu’il ne pouvait s’agir d’une contrainte.

- Sur la situation des AESH, nous avons évoqué plusieurs problèmes, le principal étant celui du salaire, très faible pour tous, avec un déclassement des personnels les plus anciens (puisque les nouveaux ont le même indice qu’eux). Nous avons demandé que les AESH puissent toucher des frais de déplacement lorsqu’ils sont amenés à changer d’école au sein du PIAL (et donc avoir un arrêté d’affectation conforme à la législation). Nous demandons aussi que des voeux puissent être formulés, tant géographiques que sur les niveaux des élèves accompagnés pour les personnels qui souhaiteraient changer de poste.
Sur la mission d’AESH référent, il y aura un appel à candidatures pour la prochaine année scolaire pour 10 postes ( 1 par enseignant référent).
Enfin, nous avons fait remonter des dysfonctionnements (encore et toujours) dans la communication auprès de ces agents de certains de leurs interlocuteurs du lycée employeur.

[*Vaccins : Pas de profits sur la pandémie !*]

Dans les pays pavres, 9 personnes sur 10 n’auront pas accès au vaccin contre le Covid 19 en 2021.

Aux côtés de Oxfam France, CGT confédération,Coordination Nationale des Comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, République et Socialisme, FNIC CGT, , PCF, Fédération SUD Santé Sociaux, La France insoumise, Fondation Gabriel Péri, Convergences , la FSU s’est engagée dans une campagne en faveur des vaccins pour toutes et tous.

Retrouvez la pétition à signer et les informations ici.

[*Se syndiquer : une nécessité plus que jamais !*]

Dans cette période où la crise sanitaire s’additionne aux crises environnementale et sociale et où les mesures gouvernementales conduisent à une restriction de certaines libertés publiques, le SNUipp-FSU appelle les Professeurs des écoles, Psychologues de l’Education nationale et AESH à se rassembler autours des idées qu’il porte pour construire l’école et la société de demain en se syndiquant.

Lire la suite
Sur le site du SNUipp/FSU32

je me syndique ICI

Actunet du vendredi 9 avril 2021

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