– 11 mai : pas de réouverture des écoles sans garanties sanitaires
– Carte scolaire 2020
– Reprise du 20 avril : dans quelles conditions ?
– Le jour d’après

[*11 mai : pas de réouverture des écoles sans garanties sanitaires*]
Bien des questions se posent suite à l’annonce par le Président Macron du retour en classe à partir du 11 mai.

Est ce bien sérieux de rouvrir les écoles alors que tous les lieux accueillants du public resteront fermés… ? Quels critères, quelles mesures de protection seront mises en place ? Quels aménagements scolaires, péri-scolaires ?

En effet, si les enseignant-es peuvent être favorables à l’idée de reprendre la classe, ils ne veulent le faire que dans des conditions sanitaires suffisamment optimales pour ne faire prendre de risque à personne.

Alors que cette date n’est pour l’heure validée par aucune autorité sanitaire, le choix du gouvernement semble surtout guidé par la reprise de l’activité économique, tellement les garanties données sont faibles.

Quelle que soit la date effective de la reprise, pour la FSU, la garantie de la protection sanitaire est la condition sine qua non du retour en classe :
tests, mise à disposition de matériel de protection, conditions permettant le strict respect des gestes barrières et la distance physique de protection nécessaire. Cette réouverture des écoles et des crèches ne doit pas mettre en danger la société toute entière.
[**Le communiqué de la FSU*]

Nier les conséquences prévisibles d’une réouverture des écoles sans les précautions nécessaires constituerait une faute grave.
Les conditions préalables posées par le SNUipp/FSU : [**lire ICI*]

[*Carte scolaire 2020 : CTSD du 10 avril*]
Comme les années précédentes, la carte scolaire présentée par le DASEN est loin d’être satisfaisante pour améliorer l’Ecole Publique gersoise. La grande majorité des représentant-es des personnels n’a pas été dupe et elle a voté contre ce projet.

5 postes étaient initialement retirés au département mais la crise sanitaire du moment a finalement conduit le Ministère à annuler cette taxation, pour éviter des tensions supplémentaires sur le terrain, notamment dans les communes rurales.

Lire notre [**déclaration préalable ici*].

C’est donc un projet avec 0 poste en plus, qui conduit le DASEN à fermer des classes et qui ne permet pas par ailleurs de vraiment améliorer la situation de l’École dans le Gers.

Car même si le taux d’encadrement, (le fameux E/C) ne va pas se dégrader (en raison de la baisse des effectifs sur le département), cela ne suffit pas. Les années Sarkozy et ses suppressions massives ont fait des dégâts durables.

– Le DASEN ferme, outre des classes, des dispositifs "plus de maîtres que de classes", "accueil des enfants de moins de 3 ans". Il opère une saignée dans les établissements spécialisés. Et s’il ne ferme pas de postes en RASED, il n’en ouvre pas non plus. Il n’est pas en capacité d’ouvrir des classes dans les 3 ou 4 communes qui en ont besoin (Miradoux, Arblade, Panassac...).

Avec [**24,6 fermetures pour 23,25 ouvertures*], cette carte scolaire n’est pas meilleure que celle de l’année dernière. Nous ne sommes pas dupes !

– Pour assurer dans de bonnes conditions une rentrée en septembre 2020 qui sera celle de la vraie reprise (quelle que soit la durée du confinement) il aurait fallu pouvoir créer des postes partout c’est nécessaire,et particulièrement dans les zones (rurales ou urbaines) où les difficultés sociales sont les plus importantes. Il aurait fallu des classes à faibles effectifs, des dédoublements, des prises en charge individualisées, donc des créations de postes de maîtres E, G, de psychologues scolaires,d’enseignants spécialisés, indispensables pour espérer combler les inégalités qui se seront inévitablement creusées, pour permettre à des milliers d’enfants de redevenir des élèves, pour reconstruire l’école...

– Toutes ces mesures indispensables nécessitent une dotation exceptionnelle de postes et une programmation de créations sur le long terme.
Compte-rendu complet (rythmes) du [**CTSD ICI*]
Carte scolaire : [**quelques éléments d’analyse*]

[*Rentrée du 20 avril : dans quelles conditions allons-nous reprendre le travail ?*]
Lors du CTSD du 10 avril, la FSU a posé diverses questions au DASEN au sujet de la protection des personnels volontaires ainsi que l’extension de la liste des personnels prioritaires et de son impact sur le nombre d’enfants accueillis .

La FSU a demandé également un point sur le dispositif d’envoi de documents par la poste, ainsi qu’un cadrage départemental sur la continuité pédagogique.

Lire la totalité des [**questions de la FSU et des réponses du DASEN ICI*]

Dans cette période si particulière qu’implique le confinement, le SNUipp-FSU invite les enseignantes et les enseignantes à témoigner de leur quotidien.
[**Témoigner pendant le confinement ICI*]

[*Plus jamais ça, préparons le jour d’après*]

La crise sanitaire que nous traversons a mis en lumière des dysfonctionnements majeurs dans notre société néolibérale, telle que la casse, depuis des années, du service public de santé. Pour que les jours d’après ne soient pas un simple retour aux jours d’avant, il faudra plus que des discours, il faudra des actes forts.

15 organisations et associations, dont la FSU, appellent à signer la pétition pour un jour d’après écologique, féministe et social.

Lire la [**tribune ici*]
[**Signer ici*]

Se syndiquer ici et maintenant, c’est toujours possible et encore plus utile : https://adherer.snuipp.fr/32 ou http://32.snuipp.fr/IMG/pdf/bulletin_2019_2020.pdf

Actunet du lundi 20 avril 2020

Actunet du lundi 20 avril 2020