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Actunet du mercredi 15 février 2023

jeudi 16 février 2023


Actunet du mercredi 15 février 2023

- 7 mars, mettons le pays à l’arrêt
- Pacte enseignant c’est toujours NON !
- Des prestations méconnues





Le 7 mars, mettons le pays à l’arrêt

Face à cette réforme injuste et à la surdité du gouvernement, l’intersyndicale appelle les travailleurs et travailleuses à mettre la France à l’arrêt le 7 mars. Dans l’Education, les grèves massives doivent permettre de fermer totalement les écoles, collèges, lycées et services. Mardi 7 MARS, nous mettons le pays à l’arrêt !
Continuons notre forte mobilisation contre le projet de réforme des retraites, n’oublions pas la question salariale qui revêt une importance accrue. Parce que c’est aussi le salaire qui détermine le montant de la future pension, la bataille doit se mener sur les deux tableaux.

To do list avant les vacances :

- Jeudi16 février, rendez-vous à 10h30 à AUCH, gare SNCF
- Vendredi 17 février, prévenir les parents de la grève du 7 mars, remplir sa déclaration d’intention voir ICI, le 6 mars, il sera trop tard.

Encore un doute : simuler sa retraite, sur le site dédié de la FSU-SNUipp ICI





Pacte enseignant c’est toujours NON !

Les inquiétantes sorties médiatiques du Ministre sur la revalorisation enseignante ont été confirmées lors d’une réunion le 8 février au Ministère. Alors que la question de la baisse du pouvoir d’achat est une préoccupation majeure des personnels des écoles, le Ministère propose un “travailler plus pour gagner plus” : inadmissible.
Pénurie alarmante d’enseignant·es, déclassement salarial à tous les niveaux de carrière, épuisement professionnel, inégalités salariales femmes/hommes persistantes, suppressions de postes, réforme des retraites, inflation grandissante … la réponse du ministère pour les personnels : des missions supplémentaires ! Le pacte est une proposition hors sol, méprisante et provocatrice !
La FSU le dit et le répète : le pacte n’est en rien une revalorisation ! Il s’agit de rémunérer les personnels pour des tâches supplémentaires. Payer quelqu’un pour ce qu’il fait n’a rien de novateur ou de moderne, c’est la base du travail rémunéré.
L’emploi systématique du mot revalorisation par le ministre et le gouvernement relève de la tromperie institutionnelle.Une proposition méprisante pour la réalité du temps de travail des enseignant·es : les enquêtes institutionnelles montrent à la fois que les professeur·es ont une charge de travail très lourde (la moitié travaille plus de 43h par semaine selon la DEPP enoctobre 2022) et un état d’épuisement avancé (enquête de l’observatoire du bien-être,octobre 2022). La principale réponse du ministère est donc de charger plus encore la barque !
Méprisante aussi pour les femmes : là aussi, les enquêtes institutionnelles confirment l’état des inégalités femmes/hommes en matière de rémunération dans l’Education nationale en particulier par les primes et les missions supplémentaires. Réponse du ministère : renforcer l’usage des primes et des missions supplémentaires. Dans l’Éducation nationale la prétendue grande cause du quinquennat en reste, encore une fois, au stade des grands discours !
Une proposition provocatrice : en faisant des remplacements à l’interne un élément obligatoire du pacte, au motif qu’il y a « une demande sociale très forte » sur cette question, dans le second degré, le ministère fait porter sur les enseignant·es la responsabilité de pallier à l’incurie institutionnelle en la matière. Dans le premier degré, c’est par le seul prisme du soutien en sixième dont on sait qu’il est déconnecté de la réalité. De même, il compte sur le déclassement salarial des personnels entretenu par les gouvernements successifs pour que le pacte soit pris par les collègues.
Une proposition hors sol : le ministère invente une usine à gaz improbable pour l’organisation du pacte au niveau des écoles et des établissements. Les protocoles Covid de contact tracing paraissent presque simples en comparaison ! Concernant les directeurs et directrices d’école, le pacte modifie leur statut, avant même la parution des décrets, c’est la pire application de la loi Rilhac ! Il les positionne de façon hiérarchique en leur donnant la responsabilité de répartir les missions des enseignant·es, de les évaluer et d’en rendre compte à l’IEN. Au passage, il alourdit leur charge de travail alors que c’est l’inverse qui est demandé par la profession.
Le ministère est donc prêt à faire dysfonctionner les écoles et établissements, à alourdir la charge de travail, à aggraver les inégalités femmes/hommes pour appliquer un projet politique hors sol.
Pour la FSU, le pacte, c’est non ! Elle exige une revalorisation sans contreparties de toutes et tous, débuts, milieux et fins de carrière.
Lire ICI





Des prestations d’action sociale méconnues

Les prestations d’action sociale interministérielle (ASI) souffrent d’un grand déficit de communication de la part de la rue de Grenelle. Faute d’un nombre suffisant de demandes, des millions d’euros de crédits non utilisés repartent chaque année dans les caisses de l’Etat sans profiter à ses agent·es. Poussée par les interventions de la FSU, la Direction générale de l’Administration et de la Fonction publique (DGAPF) a été contrainte de mettre en place des outils afin de faciliter les démarches pour obtenir ces différentes aides (le CESU garde d’enfant 0-6 ans, les Chèques-Vacances, l’aide à l’installation des personnels (AIP), l’aide au maintien à domicile, pour les pensionné·es de l’État) à travers un simulateur.





Se syndiquer : une nécessité plus que jamais !

Premier syndicat dans les écoles, le SNUipp/FSU défend les valeurs de l’école et se bat pour la transformation de l’école avec les personnels pour la réussite de toutes et tous.
Se syndiquer pour renforcer le collectif en 2023 c’est ICI ou LA

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