L’INSEE vient d’annoncer une nouvelle progression de l’inflation, avec 5,2% en rythme annuel au mois de mai. Côté salaires dans la fonction publique, en revanche, toujours rien à l’horizon !
La note de la Depp , le rapport de l’OCDE et le dernier bilan social de l’Éducation Nationale : tous ces documents dressent un état des lieux alarmant des salaires des enseignants en France. Le pouvoir d’achat des enseignantes et enseignants de l’Hexagone est en baisse, ce qui les fait dégringoler sur l’échelle sociale. Tous niveaux confondus, elles et ils gagnent 22 % de moins que la moyenne des pays développés en milieu de carrière. Le gel du point d’indice depuis 20 ans –levé lors de l’application de PPCR– en est le principal responsable.
Les écarts de revenus restent très sensibles entre le 1er et le 2nd degré : les salaires nets mensuels moyens des personnels enseignants titulaires du public en 2016 sont de 2 220 € dans le 1er degré et 2 730 € dans le 2nd degré selon les données du bilan social 2017-2018. La part plus importante des indemnités et surtout des heures supplémentaires explique cette différence. Ces chiffres masquent de très forts écarts entre les débuts et les fins de carrière ainsi que des inégalités salariales entre les hommes et les femmes (11 % chez les PE).
Puisque jusque là , notre Ministre a refusé d’entendre la profession, nous vous proposons de lui écrire par la voie hiérarchique !
Ce sera la première étape d’initiatives départementales et nationales pour être enfin reconnus.
Plus nous serons nombreux à signer, plus nous pourrons faire comprendre les conséquences de ce déclassement et l’urgence de réponses .