L’an dernier, l’académie de Toulouse avait reçu une dotation de 55 postes : pour le Gers, cela s’était traduit par moins 3 postes.
Les dispositifs « phares » du ministère restent centrés sur le dédoublement des CP/CE1 en éducation prioritaire, avec pour la rentrée 2020, la généralisation (?) du dédoublement des classes de grande section de maternelle.
Pour la rentrée 2020, ce sont 440 postes en plus qui sont annoncés nationalement pour le 1er degré. À comparer aux 2325 créés en 2019.
C’est la douche froide pour treize académies qui perdent des moyens d’enseignement, tandis que six autres ne compteront aucun poste supplémentaire. Pour les quelques autres qui bénéficient de créations, le compte est bien loin d’y être.
On voit mal dès lors comment pourra être honorée la promesse ministérielle de dédoublement des classes de grande section de maternelle en éducation prioritaire ou encore la limitation des effectifs en grande section, CP et CE1 hors éducation prioritaire à 24 élèves ?
Une mesure qui « coûterait » à elle seule 1 187 postes d’après les propres chiffres du ministère.
A l’évidence, quoiqu’en dise le ministre, la baisse démographique n’y suffira pas et il faudra bien trouver les postes ailleurs. Dans le 2nd degré, mais aussi en chargeant encore un peu plus les effectifs des autres classes, en fermant des classes en milieu rural et en maternelle notamment.
Cette année, les opérations de carte scolaire (annonce des ouvertures et fermetures de classes) seront décalées au printemps, après... les élections municipales ! Et oui on sait jamais, à force de mécontenter les gens...
Néanmoins, il n’est pas inutile de penser à remplir l’enquête en ligne que nous ne manquerons pas d’envoyer dans les écoles dès que possible.