De toute évidence, en faisant asperger de gaz lacrymogène les responsables des lycéens et des organisations syndicales , le commissaire d’Auch souhaitait que le rassemblement devant la Préfecture dégénère. En effet, cette provocation aurait pu conduire à des débordements de colère qui n’ont pas eu lieu du fait du sang-froid des jeunes lycéens et des syndicalistes présents. Le préfet du Gers nous ayant garanti qu’il n’était pas à l’origine de cet ordre, nous demandons au commissaire d’Auch d’indiquer publiquement les raisons de cette provocation inadmissible. Pour les organisations syndicales, ce fait extrêmement préjudiciable pour l’image de la police dans le Gers appelle des sanctions exemplaires : ce commissaire doit être déplacé car, ni dans le Gers ni ailleurs, nous n’acceptons de provocateurs dans les forces de police.