Tout le monde a entendu parler du supplice de la goutte d’eau. Cette méthode
consistait à faire tomber à intervalle régulier une goutte d’eau sur le
front d’une personne pour la priver de sommeil …et la rendre folle.
Et bien la politique des départs en formation ASH fonctionne depuis maintenant des lustres sur ce même principe : au mieux 1 départ par an (cette année en
option D), soit 2 collègues formés en alternance, ce qui est ridicule compte
tenu des besoins du département (pour mémoire, 4 enseignants de CLIS sur 10
et 6 en établissements ne sont pas spécialisés - sans compter les besoins en
maîtres RASED !).
Alors, c’est vrai, la bête ne meurt pas mais à quel prix ?
Jusqu’à quand
va-t-on laisser des collègues motivés exercer sur des postes difficiles dans
l’attente d’une formation qui se révèle d’année en année de plus en plus
hypothétique ? Notre administration est-elle consciente de la souffrance que
cela engendre, elle qui n’est même pas capable de soutenir celles et ceux
qui font l’effort de passer leur diplôme de spécialisation en candidat(e)
libre !